Ce 23 octobre, la première CIM Santé publique de la législature a donné son feu vert sur le Plan Hivernal pour les infections respiratoires.
Chaque année, durant la période hivernale, une période de pic d’infections respiratoires se produit, ce qui entraîne une pression accrue sur le système de santé. Pour contrôler ces pics hivernaux d’infections respiratoires, le RISK Management Group (RMG) a élaboré, le « Plan hivernal infections respiratoires ». La Conférence Interministérielle Santé publique qui rassemble tous les ministres de la santé et du bien-être a approuvé le plan.
À l’exception du COVID-19 qui connaît encore des pics et des vagues imprévisibles, les pics des autres infections sont relativement bien prévisibles en termes de timing et de comportement. On estime que la saison hivernale des virus respiratoires s’étend de septembre à avril.
Des recommandations par niveau d’alerte et par secteur
Le nouveau Plan hivernal infections respiratoires contient des recommandations par niveau d’alerte et par secteur d’activité (lieu de travail, transports en commun, voyages internationaux, réunions privées et événements publics).
On distingue 4 niveaux d’alerte :
- Code vert : circulation des infections respiratoires est faible mais la pression sur le système des soins de santé est bien maîtrisée ;
- Code jaune : circulation des infections respiratoires est accrue, mais la pression sur le système des soins de santé reste sous contrôle ;
- Code orange : pression croissante sur le système des soins de santé, ce qui nécessite des recommandations supplémentaires et des actions pour endiguer le phénomène ;
- Code rouge : risque élevé de surcharge du système des soins de santé.
Actuellement, nous sommes en code vert !
À chaque niveau d’alerte, des recommandations spécifiques sont proposées afin d'aider la population d'assumer ses responsabilités individuelles. En suivant bien les recommandations, chaque citoyen protège non seulement lui-même et ses proches, mais aussi les groupes vulnérables de la société, et évite ainsi une pression excessive sur le système de santé.
Faites-vous vacciner selon les recommandations !
Cette année encore, les citoyens auront le choix entre plusieurs options pour se faire vacciner.
Afin de se prémunir contre le COVID 19 en évitant le développement de formes graves de la maladie, la Wallonie organise une campagne de vaccination automnale.
Tout est en place : les professionnels de la santé sont informés, tant les médecins généralistes que les hôpitaux, et les vaccins COVID sont disponibles dans les pharmacies depuis quelques semaines déjà. L’avis officiel du Conseil Supérieur de la Santé reprend des recommandations analogues à celles de l’an passé : priorité aux groupes vulnérables et, pour les autres, au cas par cas avec l’avis du médecin traitant.
Notre volonté est d’informer et de couvrir au mieux l’ensemble du territoire wallon afin que chaque citoyen ait facilement accès à la vaccination.
Comment se faire vacciner ?
A l’instar de la campagne de vaccination de l’an dernier, plusieurs options s’offrent aux citoyens désireux de se faire vacciner :
- Chez un médecin généraliste
- Dans une pharmacie participante
- Par un.e infirmier.ère
La vaccination pour qui ?
Comme l’an dernier, aucune invitation ne sera envoyée. Il s’agit donc d’une vaccination proactive particulièrement recommandée pour :
- Les personnes de plus de 65 ans
- Les personnes vivant dans un établissement de soins ou une maison de repos
- Les personnes avec un IMC égal ou supérieur à 40
- Les personnes immunodéprimées ou présentant des comorbidités
- Les personnes actives dans le secteur des soins, au sens large.
- Les personnes vivant dans le même foyer qu’un patient sévèrement immunodéprimé (vaccination cocoon).
Pour les femmes enceintes, la vaccination se fera en concertation avec le médecin qui suit la grossesse.
Par ailleurs, une attention particulière doit aussi être accordée aux personnes entre 50 et 65 ans avec une consommation excessive d’alcool, de l’inactivité ou des antécédents de tabagisme.
Les deux vaccinations COVID et grippe peuvent être simultanées ou découplées. Dans ce dernier cas, il est préférable de recevoir d’abord le vaccin contre le COVID-19. Idéalement, le vaccin contre la grippe doit être administré entre le 15 octobre et le 15 décembre.
Toutes les informations sont disponibles sur le site www.jemevaccine.be
Contact presse
Lara Kotlar, Porte-parole
0475/94 70 41