Cette journée internationale célébrée chaque année le 4 septembre est consacrée à la sensibilisation et à la promotion de la santé sexuelle.
L’OMS définit la santé sexuelle comme « ...un état de bien-être physique, mental et social eu égard à la sexualité, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie, de dysfonctionnement ou d'infirmité. La santé sexuelle s'entend comme une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que comme la possibilité de vivre des expériences sexuelles agréables et sûres, exemptes de coercition, de discrimination et de violence. »
La santé sexuelle englobe un large éventail de sujets, notamment la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), la contraception, les droits sexuels et reproductifs, la santé mentale liée à la sexualité, la diversité sexuelle et de genre, l'éducation sexuelle, et bien plus encore.
Cette journée est l'occasion de rappeler l'importance de l'accès équitable aux soins de santé sexuelle pour tous, indépendamment de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
L’accès équitable et durable aux interventions et aux informations en matière de santé sexuelle et reproductive fondées sur les droits humains demeure impossible pour de nombreuses personnes, en particulier les femmes marginalisées, les adolescentes et les personnes qui vivent dans des zones de crise humanitaire ou de conflit.
Les données les plus récentes indiquent que près de la moitié des femmes en âge de procréer ne sont pas en mesure de décider elles-mêmes, en toute connaissance de cause, de tomber enceintes ou non et du moment de leur grossesse, et que nombre d’entre elles ne disposent toujours pas de l’autonomie et de la capacité d’action nécessaires pour exercer pleinement leurs droits en matière de procréation.
L'objectif de cette journée est également de sensibiliser le public sur les différentes dimensions de la santé sexuelle, de lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées à la sexualité, et d'encourager des discussions ouvertes et non stigmatisantes sur les questions sensibles liées à la santé sexuelle, telles que la pédopornographie, le viol, et la pornographie qui est devenue le contenu le plus important – en volume de diffusion – d’internet.
Encourager des discussions ouvertes et non stigmatisantes sur les questions sensibles liées à la santé sexuelle ?
Cette question interpelle. Il est dès lors utile de rappeler l’existence en Wallonie du SéOS, un service d'écoute et d'orientation spécialisé pour quiconque se questionne sur la notion de consentement, sur un comportement qui semble inadéquat, ou encore qui présente des fantasmes sexuels déviants.
Le SéOS s’inscrit dans une structure plus large : l'Unité de Psychopathologie Légale, l'unité de soutien aux thérapeutes et au système de soins dans le traitement des délinquants sexuels. Composée de cinq services, chacun remplit des missions spécifiques.
Notre trimestriel C’est l’AVIQ de septembre 2023 consacre un article complet sur ce sujet.
La santé sexuelle est au cœur de la VRAS. Pour en savoir plus sur les actions de l’AVIQ : Vie relationnelle, affective et sexuelle | AVIQ.