Skip to main content

Accompagnement des troubles cognitifs en maison de repos

Accompagnement des troubles cognitifs en maison de repos

Les personnes qui présentent une altération progressive des fonctions cognitives et sociales expriment plus difficilement leurs envies et ressentis.

Ecouter et respecter leurs besoins, poser un regard positif sur leurs capacités préservées, permet d’éviter des attitudes et des comportements d’agitation, d’apathie ou de repli sur soi.

De ce fait, les projets de vie institutionnel des maisons de repos (MR) et des maisons de repos et de soins (MRS) doivent proposer des objectifs et des actions spécifiques pour les personnes présentant une maladie neurodégénérative (maladies de type Alzheimer, démence fronto-temporale, démence à corps de Lewy, …).

La majorité des MR et MRS dispose d’une personne référente pour la démence. Cette personne est chargée de coordonner les activités organisées pour ce public cible et d’accompagner individuellement les résidents et leur famille.

Quelle approche des troubles cognitifs ?

L’AVIQ invite les établissements à développer des thérapies non médicamenteuses telles que l’approche Montessori, le snoezelen, la technique de Validation de Naomi Feil ou encore l’Humanitude.

L’approche centrée sur la personne et l’organisation de projets de vie individualisés est aussi fortement encouragée. Il s’agit de favoriser l’intégration du résident tout au long de son séjour en fixant des objectifs d’ordre émotionnel, social ou relationnel et éventuellement de revalidation ou de soin.  

Une MR ou MRS peut proposer plusieurs modalités d’accompagnement pour ce public cible. De cette façon, elle peut :

  • privilégier l’intégration : c’est-à-dire que les aînés présentant des troubles cognitifs participent aux activités proposées dans l’établissement en fonction de leurs envies et de leurs capacités. L’entraide entre résidents est souvent une valeur importante ;
  • accueillir uniquement les personnes présentant des troubles cognitifs et proposer un projet de vie institutionnel spécifique qui tienne compte des capacités préservées ;
    Consulter la liste de ces structures
  • disposer d’une unité adaptée. Il s’agit d’une unité architecturale spécifique qui héberge de jour comme de nuit des personnes avec troubles cognitifs. Cette unité est intégrée au sein d’une maison de repos et de soin, et d’une capacité maximale de 30 résidents. L’unité adaptée favorise l’autonomie individuelle par la participation des résidents aux activités de la vie journalière et l’autonomie collective par la mise en place d’animations de loisirs et thérapeutiques adaptées. La réglementation de l’AVIQ prévoit que les personnes vivant dans une unité de vie adaptée disposent d’un projet de vie individualisé ;
    Consulter la liste des maisons de repos et de soins qui disposent d’une unité adaptée
  • disposer d’une unité de vie en journée. L’unité de vie en journée peut accueillir jusqu’à 40 résidents, entre 11h et 17h. Il s’agit de soutenir la mise en place d’activités individuelles et collectives adaptées. Ce lieu de vie est intégré à la MR/MRS.  
    La réglementation de l’AVIQ prévoit que les personnes participant aux activités de l’unité de vie en journée disposent également d’un projet de vie individualisé.

Vous êtes intéressé ?

Vous pouvez contacter directement la maison de repos ou maisons de repos et de soin de votre choix, selon la modalité d’accompagnement qui vous convient.

Qui contacter ?

Pour en savoir plus sur les projets en cours, le subventionnement et l’agrément, vous pouvez contacter la Direction des aînés à l’adresse email hebergement.sante@aviq.be.

Cette page vous a-t-elle été utile ?