Vie relationnelle, affective et sexuelle

L’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) concerne tous les citoyens, quel que soit leur âge ou leur lieu de vie.

Mentionnée dans les actions du Plan wallon de prévention et de promotion de la santé (WAPPS), l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle est définie comme un « processus éducatif qui implique notamment une réflexion en vue d'accroître les aptitudes des jeunes à opérer des choix éclairés favorisant l'épanouissement de leur vie relationnelle, affective et sexuelle et le respect de soi et des autres. Il s'agit d'accompagner chaque jeune vers l'âge adulte selon une approche globale dans laquelle la sexualité est entendue au sens large et inclut notamment les dimensions relationnelle, affective, sociale, culturelle, philosophique et éthique ».

Que fait l’AVIQ en matière d’EVRAS ?

Sensibilisation et communication

L’AVIQ sensibilise et communique autour de la vie relationnelle, sexuelle et affective pour tous vers les professionnels des services et le grand public.

En plus de la campagne de communication « Nous avons tous droit à l’amour », l’AVIQ organise notamment le salon « enVIE d’amour » tous les deux ans.

Formation des professionnels des secteurs AVIQ

L’AVIQ propose un programme de formation spécifique à la VRAS des personnes en perte d’autonomie aux professionnels des services agréés.

Subventionnement d’opérateurs VRAS

L’AVIQ subventionne plusieurs opérateurs VRAS, à savoir :

• Les Centres de planning familial (CPF) : pour la promotion de la santé sexuelle, ils agissent essentiellement en contexte scolaire autour de l’EVRAS. Depuis 2012, l’EVRAS est intégrée dans les missions de l’enseignement obligatoire.
• Les centres locaux de promotion de la santé (CLPS) via leur point d’appui EVRAS : de cette manière, les CLPS soutiennent les travailleurs et indirectement leur public dans un processus d’appropriation des concepts et des stratégies de promotion de la santé, tout en visant leur autonomie et leur capacité de choix.
• D’autres ASBL qui fournissent des informations « VRAS »  à des populations plus spécifiques (travailleurs du sexe, homosexuels, personnes d’origine étrangère, public carcéral, publics précaires, etc.) : ARAPH, Espace P, Ex Aequo, GAMS Belgique, ICAR Wallonie, Observatoire du Sida et des sexualités, Plateforme Prévention Sida, Sida Sol, Sida IST Charleroi-Mons, O’ Yes (ancien Sida SOS), SES Huy.

L’AVIQ subventionne le Centre de ressources handicaps et sexualités et l’asbl ADITI.

L’accompagnement des services

La législation wallonne prévoit de faire respecter la VRAS dans les services qui accueillent les personnes en situation de handicap et les ainés.

L’AVIQ dispose d’un référent VRAS et appuie les services afin qu’ils respectent au mieux toutes les recommandations en la matière. Les audits et les inspections prennent également cet aspect en considération.

De nombreux aspects sont pris en compte, tels que :

• le respect de la personne et la reconnaissance du fait qu’il s’agit bien d’une personne sexuée ;
• le respect de l’intimité ;
• le respect des choix ;
• la bienveillance et la bientraitance ;
• la prise en compte de l’autonomie et l’évitement de l’infantilisation ;
• la prévention de la violence (évitement des frustrations) ;
• l’écoute des besoins en lien avec le projet individuel (ou personnalisé) ;
• le travail de la cohérence d’actions et de la communication au sein des équipes…