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Parcours de vie intégrés des personnes en perte d’autonomie

Image d'illustration Parcours de vie intégrés des personnes en perte d’autonomie

Dans le cadre du Plan national pour la reprise et pour la résilience (PNRR), la Wallonie a pris l’initiative de se doter d’une stratégie qui facilite les parcours de vie des personnes en perte d’autonomie.

Qu’est-ce que le Plan national pour la reprise et pour la résilience ?

L’Union européenne met à la disposition de la Belgique 5,925 milliards d’euros sur la période 2021-2026 dans le cadre du programme NextGenerationEU. Le plan est organisé en 5 axes thématiques intitulés « climat, durabilité et innovation », « transformation digitale », « mobilité », « social et vivre ensemble », « économie du futur et productivité ». L’AVIQ contribue à l’axe 4 et participe à la mise en œuvre d’un projet visant la création de logements d’utilité publique et de logements à destination de personnes en perte d’autonomie. Le projet a comme objectif de renforcer l’offre diversifiée de logements dédiés aux personnes en situation de handicap et aux personnes âgées et de proposer des solutions alternatives aux maisons de repos et de soins et aux hébergements à destination des personnes en situation de handicap.


Pourquoi une stratégie pour des parcours de vie intégrés des personnes en perte d’autonomie ? 

Permettre aux personnes en situation de handicap, aux aînés et aux personnes présentant des problématiques de santé mentale, de bénéficier de la meilleure autonomie possible, de choisir son mode de vie et son lieu de vie ainsi que de participer à la vie en société sont des axes majeurs des politiques initiées par le Gouvernement wallon en matière de handicap, de santé mentale et de vieillissement de la population. 

La stratégie, qui couvre le territoire de la Région wallonne, vise à proposer une nouvelle organisation du « modèle institutionnel wallon » en soutenant les formules ambulatoires qui privilégient et préservent au maximum l’autonomie et en soutenant les services afin qu’ils établissent un plan de désinstitutionalisation privilégiant des unités de petite taille implantées dans le tissu de l’habitat plutôt que regroupées sur un seul site.

Pour ce faire, le Gouvernement wallon a chargé l’AVIQ de répondre aux objectifs suivants : 

  • définir la notion de désinstitutionalisation au regard des réalités de terrain ;
  • établir et définir des critères d’institutionnalisation ou de désinstitutionalisation ;
  • établir un état des lieux quantitatif et qualitatif de la désinstitutionalisation ;
  • établir un état des lieux de la diversification de l’offre de services concourant à la désinstitutionalisation ; 
  • formuler des recommandations. 


Le concept de désinstitutionalisation a été défini comme : « un processus visant à favoriser l’autonomisation de la personne en perte d’autonomie, sa liberté de choix (notamment le choix de son lieu de vie) et le respect de ses droits, via :

  • la transformation et l’adaptation des lieux de vie existants ;
  • un accompagnement des personnes en perte d’autonomie au travers d’une stratégie de parcours de vie intégré, en considérant la diversité des profils, leurs besoins et leurs ressources.


Le processus de désinstitutionalisation peut prendre différentes formes en fonction du parcours de vie de la personne, de son lieu de vie, de ses ressources et de ses besoins. La désinstitutionalisation et l’institutionnalisation ne peuvent donc être considérées comme les deux faces d’une seule pièce mais plutôt comme les deux extrémités d’un même continuum.

Huit recommandations ont été formulées et constituent désormais le socle de la stratégie approuvée par le Gouvernement wallon le 10 février 2022 :

  1. Développer la promotion et la prévention des citoyens et des professionnels aux risques de perte d’autonomie dans les lieux de vie ;
  2. Simplifier et visibiliser l’information sur les offres de services existantes ;
  3. Programmation des secteurs ;
  4. Favoriser les approches basées sur les besoins des personnes ;
  5. Diversification des lieux de vie ;
  6. Développement de lieux d’inclusion sociale (activités en journée, emploi, etc.) afin d’éviter l’isolement des personnes ;
  7. Formation des professionnels à la transition et développement de nouvelles méthodes de travail, favoriser les évolutions et la mobilité verticale et horizontale des fonctions et création de nouveaux métiers ;
  8. Mainstreaming des politiques publiques entre tous les niveaux de pouvoir.

À savoir que chacune de ces recommandations est accompagnée de voies d’actions.

 

Et, la suite ? 

Le Gouvernement wallon a confié à l’AVIQ la production d’un plan d’actions visant à opérationnaliser la stratégie ainsi que de déterminer une méthodologie d’évaluation. 
En outre, à sa demande, la stratégie sera intégrée au futur contrat de gestion de l’AVIQ tout en restant clairement identifiée afin de pouvoir en assurer le suivi. 

Lors de l’élaboration du projet de plan d’actions, un travail de cohérence a été mené sur les 8 recommandations, précitées, et leurs ambitions.
Cette dynamique a permis de passer de 8 à 5 recommandations et de fusionner certaines ambitions « sœurs » tout en conservant l’entièreté des enjeux. 

Les recommandations remaniées sont : 

  1. Capter les besoins des personnes en perte d'autonomie
  2. Simplifier et visibiliser l’information sur les offres de services
  3. Former les professionnels à la transition, favoriser le développement de nouvelles méthodes de travail, et soutenir les évolutions et la mobilité verticale et horizontale des fonctions de la création de nouveaux métiers
  4. Diversifier l'offre de services et de biens
  5. Développer le mainstreaming des politiques publiques entre tous les niveaux de pouvoir.

Le plan d’actions est, actuellement, en cours d’analyse par le Gouvernement wallon et fera l’objet d’une communication ultérieure sur cette page. 
 

 

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